ROMAN : LE TRAITÉ DE FARO

Mathieu Borderon


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Gloire au traité de Borderon !


Le traité de Faro #Anticipation #Totalitarisme #IA #DérèglementClimatique #Camps #Horreur #DestinsCroisés #Espoirs #Résitence #Engagement #Lutte #Humanité #Dignité #Liberté Mathieu Borderon



Introduction


En mai 2027, Bertrand Valquiez est élu président de la République (française). Sans perdre une seconde, il rejoint ses voisins européens, qui ont signé le traité de Faro, lequel regroupe un ensemble de mesures autoritaires pour lutter contres les migrations non désirées, servies par un usage immodéré de l’IA, et censé soulager les peurs populaires. Il érige des barrières derrière lesquelles l'expression de la société est un totalitarisme progressif et sans limites. Fiction ou réalité ? Anticipation ou dystopie ?


Affiches autoritarisme

L’auteur, Mathieu Borderon, s’est inspiré de la « Convention de Faro, cadre du Conseil de l'Europe sur la valeur du patrimoine culturel pour la société ». Ce traité unilatéral incite les états signataires à s'entendre pour la « préservation, la connaissance et la pratique du patrimoine culturel et de prévaloir le droit aux citoyens d'accéder à ce patrimoine et d'y participer ». 

 

Elle en appelle également, cette convention, à présenter le patrimoine culturel comme une ressource servant au développement humain, à la valorisation des diversités culturelles et à la promotion du dialogue interculturel autant qu’à un modèle de développement économique suivant les principes d’usage durable des ressources. Bref, tout le contraire du « traité de Borderon », Mathieu de son prénom, qui officie dans le civil comme géographe à l’IGN.


Fils de barbelés

Ce « traité de Faro », censé soulager les peurs populaires, érige de nouvelles frontières derrière lesquelles les prétendues démocraties (les gens ont voté) deviennent des régimes totalitaires sans limites. Derrière ces mesures coercitives, il y a des hommes et des femmes. Des individus dont chaque histoire est à la fois différente et la même quand il s’agit de lutter pour conquérir sa liberté. Ce n’est pas un hasard si ce premier roman est publié chez L’Harmatan, une maison d'édition familiale, et indépendante, fondée en 1975, autour de valeurs universelles : les droits de l'Homme, les droits des peuples à disposer d'eux-mêmes et avec la vocation constante d'être au service de la recherche pour une transformation sociale. Son ambition : partager les savoirs et contribuer à l'émergence d'auteurs francophones.



Pour son premier livre, Mathieu Borderon, a choisi un sujet ambitieux car inquiétant. En nous proposant de suivre le périple poignant des Amani – ainsi que l’échappée, envers et contre tout, de Mohamed Koné, lequel résiste à ces « vents mauvais », incarnée par la cheffe charismatique du MOLIP (mouvement politique), Mélanie Traoré - , il réussit à faire de ce constat géo-politico-sociologique, basé sur la triste réalité, un récit d’aventures.

 

Guillaume Chérel

 

 

 

« Le traité de Faro », de Mathieu Borderon, 260 p, 22 €, L’Harmattan, collection Miroir du réel & Reflets d’ailleurs.





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