ROMAN : PRIYA, LE SILENCE DES NONNES

Marie Capron


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Faites l’Hamy, pas le Gore…

Ou Marie n’est pas une sainte


Priya le silence des nonnes #Polar #Style #Carmel #Nonnes #Montmartre #Massacre #Horreur Viviane Halmy Editions #Gore Marie Capron



Introduction


Il suffit de lire la « fiche biographique » de certains auteurs (en l’occurrence une autrice ici) pour donner envie de lire leur livre. Ainsi, Marie Capron a été charcutière, étudiante en hypokhâgne, professeur.e « certifiée de français dans le Ch’Nord, mais aussi pigiste à Mayotte, prof de français et de philosophie en Australie et, enfin, chroniqueuse culturelle à la Réunion. En voila une qui a du vécu, et sans doute des histoires à raconter. Quand on sait, en outre, que son éditrice, Lise Chasteloux (chez Viviane Hamy), diplômée en langues étrangères, a été championne de France de voltige équestre, on peut s’attendre à tout, surtout au meilleur.


« J’aime pas les bonnes sœurs ! », gueulait Charles Aznavour dans « Qu’est-ce qui fait courir David », le film d’Elie Chouraqui. L’autrice Marie Capron, elle, les apprécie tellement qu’elle imagine les déguster, telles des religieuses en boulangerie. La Marie, qui est tout sauf une sainte, écrit des horreurs avec jubilation. Douze nonnes (pas treize, ni dix) sont enfermées dans une pièce du Carmel de Montmartre, et refusent d’en sortir. Une fois la porte ouverte, les policiers découvrent un abominable massacre : « Je suis happée, raconte Priya, l’héroïne, et narratrice, par la vision des vêtements sanguinolents éparpillés sur les marches de l’estrade. Ils semblent avoir été arrachés par un démon, découvrant des fleurs de chair éventrée sur des peaux diaphanes. […] Des mâchoires béantes vomissent un sang encore frais. Il m’est impossible de dénombrer les corps dans cette imbrication de membres déchiquetés. Partout, des plaies fleurissent dans cette mêlée humaine qui semble s’être livrée à une barbarie inouïe. » 

 

Victimes d’une drogue de synthèse, les dites nonnes semblent s’être entredévorées. Qu’est-ce qui a pu déclencher ce cannibalisme irrépressible ? Deux jeunes idéalistes, Bérénice Martinez, et son frère chimiste, Tristan, bientôt chopés par McKay, agent dormant de la CIA, lequel était chargé de surveiller ces deux rescapés de la French Connection, au « pays du pastaga » : j’ai nommé Marseille. Il faut empêcher ces zozos d’utiliser cette dope pour déclencher le chaos en Europe. Priya Darmesh, commissaire de police de cinquante balais, qui vient d’adopter Lison Ober (12 ans), va mener l’enquête avec, pour acolyte, le lieutenant Ziad. 

 

A priori foutraque, cette rocambolesque intrigue est passionnante, parce que ça dépote, c’est « drôlement » trash. Le style est vif, imagé, mais sans fioriture. Du pulp fiction à la française. Dans la même collection (Chemins nocturnes »), signalons l’excellent premier roman (davantage thriller à l’américaine) de Christophe Penalan (34 ans), « Eden : l’affaire Rockwel ».

 

Guillaume Chérel

 

 

 

« Priya : le silence des nonnes », de Marie Capron 

352 p, 21, 90 €, Viviane Hamy Editions.





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