BIOGRAPHIE : BUKOWSKI, UNE VIE

NEELI CHERKOVSKI


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Des nouvelles de Charles Bukowski


Bukowski, une vie #Réédition #PréfaceInédite #NouvelleTraduction #CentenaireBukowski #Conversations #JournalIntime #CoulissesÉcriture #BasFonds #Poésie  Neely Charkovski



Introduction


Emule de John Fante, Bukowski est devenu célèbre, en France, grâce à son passage « enivré » à Apostrophes. C’était en 1978, à une époque où on pouvait fumer et boire (trop dans ce cas) sur les plateaux de télévision. Il avait une vision très viriliste, très « hemingwayenne » de la littérature : « Fie-toi à ton instinct, Ne retiens pas tes coups. Même si tu échoues, tu peux toujours te relever et retenter ta chance. » Sur la fin de sa vie, il se moquait ainsi des poètes de San Francisco (du mouvement néo-beatnik, pour résumer), qui passaient leur journées et leurs nuits dans les cafés, à se plaindre de leur anonymat dans le milieu littéraire, tout en s’encensant les uns les autres…


Les éditions au Diable Vauvert rééditent une biographie « de référence » parue en 1991, entièrement révisée en 2020, à l’occasion du centenaire de la naissance de Bukowski. Son auteur, Neeli Cherkovski, plus jeune que lui, est un « fan » de la première heure. Il ne livre pas de scoop mais rappelle de manière touchante l’enfance d’un gamin, sans frère et sœur, sous la coupe d’un père, d’origine allemande, autoritaire et violent ; jusqu’à ce qu’il se rebelle et parte vivre sa vie, dans les bas-fonds de Los Angeles. Ce n’est pas une hagiographie, car le bougre n'était pas commode sous les effets de l’alcool. Il raconte comment l’apprenti-écrivain a passé de nombreuse années à publier des poèmes dans d’obscures revues d’avant-garde, avant de se faire connaître comme auteur de roman, en Allemagne, tout d’abord. Avant d’être adapté au cinéma…


 

"Les mots devraient déchirer le papier en morceaux, générer des sons, être simplement clairs et audacieux, drôles et suicidaires."

 

- Charles Bukowski -

© Bukowski /Cherkovski
© Bukowski /Cherkovski


Bukowski ne se présentait pas comme écrivain, mais « comme un héros, un coupable idéal, un personnage comique, un poivrot qui collectionne les conquêtes, un vieux renard, écrit-il. (...) Pour certains de ces lecteurs, c’est bien plus profond que cela : son écriture dévoile en eux des choses qu’ils n'auraient pas perçues autrement. Jusqu’au point de se sentir eux-mêmes héroïques, parce que le poète leur a montré que la vie de tous est imprégnée de romanesque ».

 

Le principal intérêt du livre est qu’ayant noué une profonde relation amicale avec Bukowski, dans les années 1960-70, partageant des bières devant des combats de boxe, ou discutant des soirées entières de l’existence et de la littérature, nous avons accès aux coulisses de la création d’un auteur à part. Que l’on peut situer entre Jack Kerouac et Henry Miller… Au fil des décennies, ces centaines de conversations ont pris la forme d’un journal intimes, ne nous cachant rien de ses « pétages » de plomb et de ses relations tumultueuses avec la gent féminine. 

Les personnage de « Hank », ou Chinaski, sont très inspirés de la vie amoureuse et professionnelle (il était postier) de Charles, auteur de Los Angeles avant tout. Cette édition, retraduite par Diniz Galhos, est accompagnée d’une préface inédite de Neeli Cherkovski. Pour les aficionados.  

 

Guillaume Chérel

 

 

« Bukowski : une vie », par Neeli Cherkovski,

traduit de l’anglais par Diniz Galhos, Au Diable Vauvert, 494 p, 24 €.






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