ROMANS : DES POLARS DYNAMITE

Guillaume Chérel


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#Édition #Sélection #Polars #Noir #Été #2020


Des polars dynamite à lire sur les plages dynamiques


ou roman noir is beautiful !

Nouveautés grand format, poches de l'été et classiques incontournables.


Couverture Somb Max Monnehay
© Seuil
Couverture Le goût du rouge à lèvre de ma mère Gabrielle Massat
© éditions Du Masque
Couverture Terminal 4 Hervé Jourdain
© fleuvenoir
Couverture L'Affaire N'Gustro Jean Patrick Manchette
© Folio




Introduction


Notre détective « public » (les privés c'est has-been...), Guillaume Chérel (auteur d'Un bon écrivain est un écrivain mort, J'ai Lu), a enquêté sur la piste des meilleurs romans noirs de l'été. 

 

Suivez le guide, il y en a pour tous les goûts, du plus gros au plus petit. Onze nouveautés grand formats, dix poches à ne pas rater, et onze classiques incontournables.


Comme chaque été, les grandes maisons d'édition misent sur les « têtes de gondole » bankables que sont Musso, Dicker, Granger, Läckberg, Minier, Thilliez, Bussi, Norek, Cornwell, King, Connelly, Le Carré, Giacometti et Ravenne... 

 

Cette année davantage encore, car le secteur a été lourdement impacté par la crise sanitaire. Les pertes se chiffrent, en moyenne, selon les structures éditoriales, à 50% du chiffre d'affaire. 

 

Même le groupe Gallimard a sollicité une aide de l'Etat, à hauteur de 500 millions d'euros (100 millions ont finalement été octroyés). 

 

En moyenne, près de 20 % des nouveautés ont été reportées (en Italie : 32 %). Le numérique et l'audio ont bien tenté de rattraper les dégâts (hausse de 30 % des ventes sur tablettes) mais cela ne couvre pas le manque à gagner

 

Les petites maisons indépendantes craignent de connaître le sort de Mirobole (spécialisée dans les polars de l'Est), qui vient de déposer son bilan, faute d'avoir suffisamment de trésorerie pour aborder la reprise. 

 

Les librairies, comme les auteurs, ne sont pas mieux lotis. 

 

Max Monnehay, par exemple, qui faisait son retour en Mars, avec Somb (Seuil/Cadre Noir, 304 p, 18, 50 €) - un thriller implacable qui se passe entre l'île de Ré et la Rochelle -, a eu les ailes coupées en plein vol, à cause du confinement.

 

Pareil pour la jeune toulousaine, Gabrielle Massat (30 ans), autrice d'un troublant premier roman (Le goût du rouge à lèvre de ma mère, Editions du Masque, 492 p, 20 €) qui plonge son anti-héros dans la pègre californienne, et Hervé Commère (Regarde, Fleuve Noir, 309 p, 18, 90 €), qui se met dans la peau d'une femme, Mylène, ex-braqueuse. 

 

Et de nombreux titres ont été repoussés, à l'instar du nouveau roman d'Hervé Jourdain (prix du Quai du polar 2014), initialement prévu en juin, qui sortira finalement le 27 août (Terminal 4 , Fleuve Noir, 250 p, 19, 90 €). 

 

Question, tendances, après les polars du « terroir » (Bouysse/Mathieu), et historiques (Lemaitre/Slocombe), on voit apparaître des récits plus légers (drôles et irrévérencieux) et/ou politiques (qui « dénoncent »), voire connectés aux nouvelles technologies (intelligence artificielle, conquête spatiale).

 

« La chose la plus durable dans l'écriture, c'est le style »

 

disait Raymond Chandler, le pape du roman noir américain, avec Dashiell Hammett

 

En France, Jean-Patrick Manchette (L'Affaire N'Gustro, réédité en Série Noire) est considéré comme un écrivain important, et pas seulement en tant qu'auteur de polar de gare. 

 

On ne lit plus Paul Bourget, qui eut son heure de gloire dans les années 1920, mais on se souvient d'Albert Simonin, (papa de Grisbi or not Grisbi), qui a inspiré le scénario des Tontons Flingueurs

 

Les meilleurs auteurs de roman noir n'ont rien à envier à ceux de la « Blanche », comme on dit chez Gallimard (où les bureaux de la Série Noire ont longtemps été cantonnés au sous-sol...). 

 

Nicolas Mathieu et Pierre Lemaître, comme autrefois Jean Vautrin, n'ont-ils pas eu le Prix Goncourt après avoir commencé dans le « noir » ? 

 

A Marseilleune plaque a récemment été déposé dans le quartier du Panier (Plus Belle la vie !), pour commémorer les 20 ans de la mort de Jean-Claude Izzo, toujours recordman des ventes de la Série Noire, avec sa trilogie marseillaise (Total Kheops a été écoulé à plus de 140 000 exemplaires). 

 

La suite, Chourmo, a dépassé le cap des 100 000, comme Solea, le dernier). 

 

Izzo est le cas typique de l'auteur de polar, grand public, qui ne se contentait pas de divertir ses lecteurs, mais de dire le monde dans lequel nous vivons, sans être ennuyeux pour autant. 

 

Tel est le credo du genre, qui n'a jamais aussi bien marché, surtout en poche.

 

Et si, par solidarité, et ouverture d'esprit (c'est les vacances, ok, mais on n'est pas obligé de bronzer idiot...), vous profitiez de cette période spéciale pour soutenir les éditeurs plus audacieux, en changeant vos habitudes de lecture, et donc d'achat, estivales ? 

 

Vous l'avez bien fait pour vos modes de consommation courants, pourquoi pas dans les domaine de la culture et des loisirs. 

 

Au lieu de vous ruer sur l'autoroute du best-seller annoncé, découvrez les nouvelles plumes du roman noir. Vous pourrez toujours lire votre chouchou en poche dans quelques mois (voir liste plus bas). 

 

Déboutonnez vos neurones... 

Lisez dynamiques !

 

Guillaume Chérel

 

(*) Les mordus du polar ont leurs revues813, crée en 1980, L'indic, existe depuis 10 ans, et Alibi, qui vient d'être réédité chez Dargaud, après 5 ans d'absence.


Notre sélection, nouveautés grand format


Cinq cartes brûlées
© Fleuve Noir

Cinq cartes brûlées, de Sophie Loubière.

 

Ce roman noir commence par une une scène de sexe, à défaut d'amour, qui se termine en crime ; entre en scène un frère harceleur ; et l'on comprend que l'héroïne n'a pas tiré pas les bonnes cartes dès le départ... Le jour où le discret docteur Bashert, en proie à une addiction au jeu, croise sa route, la donne pourrait enfin changer à tout jamais... 

 

Cinq cartes brûlées nous plonge au cœur d'une manipulation mentale finement amenée par une autrice qui, si elle était anglaise, serait érigée en maîtresse du genre.

 

Laurence Graissac garde des blessures, ancrées à vif, de son enfance à Saint-Flour, mais elle a bien l’intention de devenir la femme qu’elle s'autorisée enfin à être (elle devient tout de même une championne olympique, avant de sombrer dans la boulimie), quelque soit le prix à payer.

 

Inspirée d'histoires réelles (on pense notamment à des tenniswomen, ou patineuses à glace, de haut niveau), Sophie Loubière livre là un de ses meilleurs romans, depuis le succès de L'enfant aux Cailloux (2011). Elle vient d'ailleurs de recevoir le prix Landernau, et devrait donc être distribuée dans tous les magasins de France et de Navarre.


Marseille 73
© Equinoxe/Les Arènes

Marseille 73,

de Dominique Manotti (78 ans).

 

La papesse du genre, qui a pris la relève du roman noir « engagé ».

 

Plongée dans les heures sombres du néo-fascisme décomplexé (époque SAC et anciens de l'OAS) des années 70. C'est efficace, sans fioriture, et surtout très bien documenté. 

 


La faiblesse du maillon
© Rivages / Noir

La faiblesse du maillon, 

d'Eric Halphen.

 

L'ascension d'un jeune loup de la politique, surnommé « Le Boss » (suivez mon regard...), en campagne électorale.

 

Des SMS inquiétants le menacent.

 

Le juge Halphen fait son retour, plus de dix ans après son dernier polar (Maquillages, 2007, Rivages/Noir).

 

 


Mauvaise graine
© La Manufacture de livres

Mauvaise graine

de Nicolas Jaillet 

 

Une jeune institutrice tombée « en cloque », comme par magie, se découvre pourvue de supers pouvoirs...

 

L'humour d'un Donald Westlake, entre l'univers de Bridget Jones et de Kill Bill.

 


Quantum
© JC Lattès

Quantum, 

de Patricia Cornwell

 

La veille d'une mission spaciale top-secrète, la capitaine Calli Chase détecte une alarme dans le tunnel d'un des centres de recherche de la NASA. Spécialiste en mécanique quantique et en cybercriminalité, elle sait que l'approche imminente d'un shutdown crée les conditions idéales pour un sabotage...La reine du roman à suspense (100 millions d'exemplaires vendus dans le monde) reste à la pointe de l'innovation narrative.

Traduit de l'anglais par Dominique Defert


L'amitié est un cadeau à se faire
© Gallmeister

L'amitié est un cadeau à se faire,

de William Boyle.

 

La veuve d'un célèbre mafioso assomme un voisin octogénaire à coup de cendrier. Persuadée de l'avoir tué, elle emprunte l'Impala du séducteur éconduit pour filer sur la route de l'amitié féminine, façon Thelma et Louise.

 

Un road-movie entre Les Sopranos et Les Affranchis, l'humour en plus.

 

Traduit de l'anglais par Simon Baril


New Iberia Blues
© Mercier, Rivage/Noir

New Iberia Blues,

de James Lee Burke.

 

Dave Robicheaux (en poche Rivages/Noir) enquête, en Louisiane, sur la mort, horriblement mise en scène, de la fille métisse d'un pasteur. Elle travaillait sur le projet d'une ONG ayant pour mission de réexaminer les cas de condamnés à morts par erreur (judiciaire).

 

On retrouve la patte d'un des poids lourds actuel du genre, avec Craig Johnson (Gallmeister).

 

 

Traduit de l'anglais par Christophe 


Banditi
© JC Lattès

Banditi,

d'Antoine Albertini.

 

Un ancien flic, devenu détective, retrouve la trace de Baptiste Maestraci, un vieillard disparu de son village de montagne. 

L'auteur, par ailleurs journaliste local et correspondant au Monde, prouve une fois encore, après Malamorte (même éditeur), qu'il connaît bien le territoire, et son histoire, hors des clichés habituels, sans pour autant édulcorer la réalité d'une île gangrenée par le nationalisme et les règlements de compte mafieux.


Le disparu de Larvik
© Gallimard, Série Noire

Le disparu de Larvik,

 de Jorn Lier Horst.

 

L'inspecteur Wisting (voir L'usurpateurFolio policier) est au point mort sur la dispartion d'un certain Jens Hummel et son taxi, jusqu'à ce que la réapparition d'une arme relance son enquête. Vous avez aimé Mankell, Larsson et Indridason, vous aimerez Horst, fort de ses vingt ans d'expérience en tant que flic spécialisé en homicides.

 

Traduit du norvégien par Céline Romand-Monnier


China Town Beat
© Filature(s)

China Town Beat,

de Henry Chang.

 

Le détective Jack Yu est muté au Chinatown de New York, quartier où il a grandi et où son père vient de mourir. Du coup, quand quelque chose de grave arrive, les membres de la communauté ne s'adressent qu'à lui. Premier opus de cette série en cours d'adaption pour la télévision. 

 

 

Traduit de l'anglais par Marie Chivot-Buhler


Trahison
© Métailié

Trahison,

de Lilja Sigurdardottir.

 

Une femme politique, Ursula, est confrontée au cyber-harcèlement des réseaux sociaux haineux, puis aux menaces phyisiques. La “nouvelle reine du polar nordique”, claironne les éditions Métailié. Prix du polar islandais 2019.

 

 

 

 

Traduit de l'islandais par Jean-Christophe Salaun


Sans Terre
© Le mot et le reste

Sans Terre,

de Marie-Eve Sévigny.

 

L'activiste écologiste Gabrielle Rochefort, dont le chalet a été incendié, trouve de l'aide en la personne de son son ancien amant, un policier à la retraite, surnommé “chef”, dévoreur de polars…

 


Notre sélection, poches de l'été


Le dernier thriller norvégien
© Points

Le dernier thriller norvégien,

de Luc Chomarat.

 

L'éditeur Delafeuille débarque à Copenhague (Danemark) pour signer Olaf Grundozwkzson, la star du polar scandinave. Un tueur esquimau rôde, la tempête de neige menace, mais Sherlock Holmes veille... tellement drôle qu'on dirait un livre écrit par un anglais.


Surface
© Pocket

Surface,

d'Olivier Norek.

 

 

La reconstruction de Nohémie Chastain, capitaine de police, blessée au visage, se voit parachutée dans le commissariat d'un village perdu près du lac d'Avalone, qui voit resurgir le squelette d'un enfant disparu 25 ans plus tôt.

 

Ancien flic, Norek sait de quoi il parle…


Le jour des morts
© Le livre de poche

Le jour des morts, 

de Nicolas Lebel.

 

A la Toussaint, à Paris, un patient a été empoisonné, puis une famille entière est retrouvée sans vie dans un appartement cossu des Champs-Elysées, enfin à Courbevoie... Le capitaine Mehrlicht et ses lieutenants sont sur la piste de « l'empoisonneuse ».

 

Lebel n'est pas l'ami de Norek pour rien.

Aussi efficace.


Luca
© Pocket

Luca,

de Franck Thilliez.

 

Pour son 18e polar, le maître français du page-tuner nous plonge dans un monde hyperconnecté.

 

A la fois angoissant et réaliste, vos nerfs seront mis à dure épreuve…


Le bord de l'abîme
© Pocket

Le bord de l'abîme,

de Bernard Minier.

 

Loin des montagnes (La vallée, XO), cette fois, nous sommes à Hong-Kong, où une française, Moïra, intègre la firme Ming, concentré d'intelligence artificielle (I.A) censé devancer nos désirs... L'utopie vire au cauchemar.

 

L'auteur dont Dupont de Ligonnès se serait inspiré (en lisant Glacé) pour préparer ses crimes « parfaits ». Brrrr.


En attendant le jour
© Le livre de poche

En attendant le jour, 

de Michael Connelly.

 

Renée Ballard est flic de nuit. Logiquement elle doit passer le relais à l'équipe de jour mais le tabassage d'une prostituée et le meurtre d'une jeune-femme, lors d'une fusillade dans une discothèque la pousse à enfreindre les règles.

 

 

 

 

 

Traduit de l'anglais pas Robert Pépin


Les sept morts d'Evelyn hardcastle
© 10/18

Les sept morts d'Evelyn Hardcastle,

de Stuart Turton.

 

Evelyn Hardcastle doit être assassinée, le soir même, à 23 h, dans une luxueuse demeure anglaise. Aiden Bishop a quelques heures pour trouver le meurtrier.

 

Tant qu'il n'y est pas parvenu, il est condamné à revivre sans cesse la même journée. Un mix entre Agatha Christie et Un jour sans fin.

 

 

Traduit de l'anglais par Fabrice Pointeau


Beijing Blues
© Le Masque

Beijing Blues, 

de Charlotte Cahné.

 

Prix du Masque de l'année.

 

Ou le périple d'Hadrien, quadra junkie, mêlé à une affaire de meurtre dans le Pékin artistico-branché.

 

A la fois roman noir, et invitation au voyage sur la Chine hors clichés.


Ma sœur serial killeuse
© J'ai Lu

Ma sœur serial killeuse, 

de Oyinkan Braithwaite.

 

L'infirmière Korede tente de protéger sa sœur cadette, Ayoola, qui a une fâcheuse tendance à tuer ses amants. Elle devient experte pour faire disparaître les traces de sang, et les cadavres, jusqu'au jour où sa sœur s'entiche du médecin dont elle est elle-même amoureuse... Finement féministe.

 

 

 

Traduit de l'anglais/Nigéria par Christine Barnaste


Les mafieuses
© J'ai Lu

Les mafieuses, 

de Pascale Dietrich.

 

Dina et Alessia Acampora sont les filles d'un parrain du milieu grenoblois. Par esprit de rébellion, la première a choisi de s'engager dans l'humanitaire, la seconde, en digne héritière de son père, utilise sa pharmacie pour écouler de la coke. Jusqu'au jour où elles apprennent qu'avant re mourir, le vieux Léon a lancé un contrat contre leur mère. Comme ci-dessus, les femmes se rebiffent !


Notre sélection, classiques incontournables


Le masque de la Mort rouge
© Folio

La chute de la maison Usher et Le masque de la Mort rouge d'Edgar Allan Poe (1809-1849),

 

considéré comme l'inventeur du roman noir et fantastique. 

 

Okno éditions réédite La poupée sanglante.


Le mystère de la chambre jaune
© Le livre de poche

Le Mystère de la chambre jaune,

de Gaston Leroux (1868-1927).

 

est un chef-d'oeuvre du roman à énigme (le premier escape-game ?!).

 

A la même époque, Maurice Leblanc (1864-1941), père d'Arsène Lupin (gentleman cambrioleur), n'a rien à envier à Conan Doyle et Agatha Christie, au Royaume-Uni.


Le Faucon Maltais
© Folio

Le Faucon Maltais, ou Faucon de malte (1930),

de Dashiell Hammett (1894-1961).

 

L'inventeur du roman noir moderne.

 

Sam Spade, son détective privé, a été interprété par Humpfrey Bogart au cinéma.


Le Grand Sommeil
© Folio

Le Grand Sommeil (1939),

de Raymond Chandler (1888-1959).

 

Successeur incontesté d'Hammett. Son héros, Philip Marlow, a été également campé par Humpfrey Bogart.

 

ls ont inventé le concept d'anti-héros hard-boiled (dur à cuir).


La reine des pommes
© Folio

La reine des pommes (The rage in Harlem, 1958, Série Noire), de Chester Himes (1909-1984).

 

Cet écrivain afro-américain a crée le célèbre duo de flics, Ed Cercueil et Fossoyeur Jones.


L'affaire Saint-Fiacre
© Pocket

L'affaire Saint-Fiacre (1932),

de Georges Simenon (1903-1989).

 

L'écrivain belge le plus prolifique (193 romans, 158 nouvelles), est connu pour sa série des commissaire Maigret (Omnibus éditions), interprété par Jean Gabin, Jean Richard, puis Bruno Cremer à l'écran, mais aussi pour ses romans « durs», plus littéraire.


Grisbi or not grisbi 
© Carré Noir

Grisbi or not grisbi (1955),

d'Albert Simonin (1905-1980).

 

Polar illustrant l'argot parisien, dont Michel Audiard s'inspira au cinéma (Les tontons Flingueur).

 

Considéré comme le père fondateur du « roman de truands » (publiée en Série Noire).


1 275 Âmes
© Folio

1 275 Âmes

de Jim Thompson (1906-1977)

 

eut l'honneur d'être, en 1996, le numéro 1000 de la Série Noire, avant que François Guérif n'entreprenne de rééditer tout Thompson chez Rivages/Noir.

 

Il a eu mille vies, avant de se mettre à écrire des romans noirs qui influencèrent Stephen King lui-même.


L'affaire N'Gustro
© Gallimard, Série Noire

L'affaire N'Gustro,

de Jean-Patrick Manchette (1942-1995).

 

Il est le fer de lance du « néo-polar (avec « ADG », alias Alain Fournier, dit Camille, son pendant de droite dite « réac »).

 

Inspiré de l'enlèvement du dissident marocain Mehdi Ben Barka, à Paris, en 1965. De nos jours, J.B Pouy, créateur du Poulpe (Ed. Baleine / Série Noire) est le digne successeur de Manchette, l'humour en plus.


Le Dahlia Noir
© Rivages Noir

Le Dahlia Noir (1987),

de James Ellroy,

 

né en 1948, est considéré comme un classique de son vivant.

 

Un livre emblématique de son œuvre, nerveuse et brûlante, dont Los Angeles est le théâtre privilégié (cf. L.A Confidential).

 

En France, il est publié par Rivage/Noir, auquel il est resté fidèle malgré les ponts d'or proposés ailleurs.


Le dernier match de River Williams
© Hugo/Poche/Sport

Le dernier match de River Williams,

de Vincent Radureau.

 

River Williams, l'ailier des Celtics disparaît à la mi-temps de la finale NBA contre les Jazz de l’Utah.

 

Cinq ans plus tard, des randonneurs trouvent le cadavre d'un géant d’au moins 2,20 m. Et si c’était lui ?

 

Par un ancien journaliste sportif de Canal +


P.S : Nous aurions aussi pu citer Léo Malet, David Goodis, Hadley Chase, Donald Westlake, James Crumley, Edward Bunker, Dennis Lehane, Sallis, Jonquet, les deux Robin Coock, Dantec, Vargas... et San Antonio, de Frédéric Dard (1921-2000). Cet écrivain suisse, connu pour ses aventures de San Antonio (175 opus), comme Simenon, préférait ses romans littéraires » (Fleuve Noir). Le prix San Antonio vient d'être créé par Fleuve Editions.

 

Guillaume Chérel





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