ROMAN : LARMES DE FOND

Pierre Pouchairet


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Roman de flic

ou Pierre Pouchairet, l'auteur de polar à qui on ne la fait pas


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© Éditions Filature(s)
© sous réserve de droits
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Introduction


Depuis qu’il s’acoquine avec l’extrême-droite, le gentil geek, un peu baba cool, a disparu. La cupidité est un lien pire que l’esclavage et c’est bien pour cette raison qu’il se retrouve encore une fois sur le port de Brest.

 

Vêtus de combinaisons d’intervention noires, ils sont plusieurs pour l’accueillir à l’entrée d’un dépôt de matériaux. Un des vigiles s’approche de lui : - « Vas-y, ils sont là ». 


La moto avance entre des tas de sable et de ciment. Au bout du chemin, c’est l’océan. Devant une cale, une voiture, une camionnette et plusieurs hommes. Ils l’attendent. L’un d’entre eux, lui aussi en tenue de combat, abandonne le groupe et vient vers lui. Il a le sourire.


- « Salut, compagnon, ça va ? »
- « Oui, je ne suis pas en retard ? »
- « On est arrivés plus tôt, prépare-toi, ils t’attendent.» 

 

Le pitch : 

 

Jean de Frécourt, homme d’affaires et ancien haut fonctionnaire, est agressé par une bande d’hommes cagoulés dans son appartement des quais de l’Odet, à Quimper. 

 

Malmené, insulté et terrorisé, il est emmené de force dans le coffre d’une voiture pour une destination inconnue. On le jette dans un abri creusé dans la terre, sur une île des Glénan. 

 

Léanne dirige l’antenne finistérienne de la PJ de Rennes. Chargée par sa direction d'une mission confidentielle, elle surveille à la fois un jeune geek et un certain Frécourt, impliqué dans deux sombres affaires politiques et de corruption, mais plus récemment dans des trafics d'armes et de drogue. 

Alors qu'elle décortique les « zonzons » (écoutes ndla), elle comprend qu'il a été enlevé mais que la famille n'a pas fait appel à la police pour payer la rançon... ».

 

Ce qu’il y a de bien avec les polars écrits par d’anciens policiers, c’est qu’ils savent de quoi ils parlent et vont droit au but. Le jargon de la flicaille, ça les connaît, ça sort tout seul, et l’écriture est efficace, sans fioritures. L’enquête est menée tambour battant, comme si on y était. Un nouvel exemple ci-dessous : 

 

- « Vous lui collez au cul. »

- « Patron, j’ai la plaque : AB344CA. Il y a une mention « Isère 38 » (…). »

- « Vous tapez. »

- « J’ai l’indentif’, annonce un policier. Ça sort à Jacques Fourcade, à Grenoble, Île verte. Je passe aux fichiers (…). »

-« Patron de Marc, on a serré… »

 

Ancien commandant de police, spécialiste de la lutte contre le crime organisé, Pierre Pouchairet ne fait pas dans la dentelle quand il écrit. Il ne s’embarrasse pas d’effets de plume démonstratifs, comme son collègue Hervé Jourdain, que nous avons chroniqué ici même, récemment (« Terminal 4 », Fleuve Noir). 

 

Ce qui lui a valu le Prix Quai des Orfèvres 2017, avec Mortels Trafics. Il est passé par les services de Police judiciaire de Versailles, Nice et Grenoble, avant de barrouder dans des pays comme l’Afghanistan, la Turquie, ou le Liban. Il connait aussi l’Afrique.

 

L’action de son nouveau roman noir, « Larmes de fond », se déroule entre la Bretagne et la côte d’Azur. Autant dire dans notre belle France, avant les couvre-feux et autres confinements. On y retrouve ses personnages fétiches : Léanne, donc, cheffe de la PJ de Brest, mais aussi Élodie, médecin légiste, et Vanessa, psychologue judiciaire. 

 

Des fliquettes héroïnes (comme chez Jourdain again), ce n’est pas si courant, dans le milieu du polar, qui fut longtemps peuplé de héros hard-boiled fortement burnés. Longtemps publié chez Jigal, le nouveau roman de Pierre Pouchairet, paraît dans la nouvelle collection « Filature(s) », chez Dargaud, dirigée par Alice Monéger et Marc Fernandez, auteur lui-même et rédacteur en chef de la très bonne revue spécialisée (polars), Alibi. C’est propre, efficace, sans scories.

 

Guillaume Chérel

 

 

Larmes de fond, de Pierre Pouchairet, 

413 p, 18 € , Filature(s).


Martine Monteil Commissaire de police
@Eclectic Production
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