BIOGRAPHIE : BERTY ALBRECHT

de Marseille au Mont-Valérien, une féministe dans la tourmente

Robert Mencherini, Ann Blanchet


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#Hommage #Femme #Rebelle #Résistance #Combat #Féminisme #Libération


De la résistante de Berty Albrecht à Joseph Conrad, en passant par les Indiens de Camargue, un drôle de zèbre édite à Marseille


Berty Albrecht #Hommage #Femme #Rebelle #Résistance #Combat #Féminisme #Libération Robert Mencherini, Ann Blanchet



Introduction


Il n’y avait pas que des communistes dans la résistance. Berty Albrecht, née à Marseille, en 1893, dans une famille protestante d’origine suisse, en est la preuve. Wild n’était pas son nom de jeune fille pour rien. C’était une rebelle. Il n’est jamais trop tard pour rendre hommage à une femme de sa trempe. C’est ce qu’a dû penser David Gaussen quand il a décidé de publier le livre de l’historien Robert Menchereni (président des Amis du Musée de la Résistance en Ligne en Provence-Alpes-Côte d’Azur) et de la conservatrice du patrimoine, Ann Blanchet, au service des collections des musées de la ville de Marseille.


Ecrit de manière sobre, précise, sans fioritures (avec photos d’époque), cet ouvrage raconte la vie courte, mais riche et intense, de cette femme d’exception, en avance sur son temps. Berty (Wild) a été a été infirmière pendant la Première Guerre mondiale, puis a épousé à Rotterdam en 1918 le financier Frédéric Albrecht qu'elle suit à Londres, avant de s’installer seule à Paris avec ses deux enfants en 1931. Elle y fonde « Le Problème sexuel », revue défendant le droit à l’avortement ; bien avant Simone Veil.

 

Au moment de la montée des fascismes, elle accueille des réfugiés allemands et espagnols. Devenue surintendante d’usine, elle rencontre en 1934 Henri Frenay, le grand amour de sa vie. Ensemble, ils organisent à Lyon, en 1941, le mouvement Combat. Arrêtée en 1942 par la police de Vichy, elle s’évade et reprend ses activités clandestines. Capturée par la Gestapo, torturée, elle se pend, à Fresnes, le 31 mai 1943. Inhumée au Mont-Valérien, elle est l’une des six femmes Compagnon de la Libération. Bénéficiant de documents nouveaux, Robert Mencherini et Ann Blanchet retracent le destin de cette femme hors norme, répétons-le.

 

Guillaume Chérel

 


La flèche d'or et Car mon coeur est rouge

P.s : Signalons, chez le même éditeur (éclectique), la publication de « La flèche d’or » (et autres textes), de Joseph Conrad, présenté et annotés par Georges Reynaud (traduction G.Jean-Aubry), dont on dit que c’est le roman marseillais… Et « Mon cœur est rouge », une rareté illustrée et rééditée de Folco Baroncelli, qui est devenu « indien » en Camargue, après la visite du Wild West Show de Buffalo Bill dans le Midi. Un peu notre Little Big Man français… du Sud !



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Berty Albrecht, La Flèche d'or et Mon c
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